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Guide de culture

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Conseils pratiques de jardinage

LA GERMINATION:

Les différentes méthodes de germination d'une plante sont peu complexes, demandent peu d'attention et peuvent avoir des rendus fulgurants. En effet, le simple fait de placer la graine pendant 24 à 48 heures dans le bac à légumes du réfrigérateur permet de simuler un environnement hivernal (c'est aussi un excellent moyen de conserver les graines, à une température stable, dans un boitier de pellicule photos par exemple). Ensuite, lors de la germination, il est nécessaire de recréer des conditions printanières, humides et chaudes (aux alentours de 70% d'hygrométrie et de 27°C). L'évolution de la première racine sera d'autant plus vive si vous simulez l'hiver suivi du printemps.


 3 méthodes de germination : dans tous les cas, effectuer ces techniques de préférence dans la cuisine, lieu riche en CO2 (en cuisinant).
 

Technique des deux assiettes :
Prendre une assiette propre, y déposer une double couche de papier absorbant (pas de coton, trop filandreux ! ) humidifié au pH5,8. Placer la graine et la recouvrir d'une double couche de papier absorbant, ré-humidifié au pH5,8. Recouvrir le tout d'une seconde assiette.


 Technique du verre :


 


Placer la graine dans un verre d'eau au pH5,8 et la sortir immédiatement dès qu'elle ne flotte plus. Cette technique demande plus d'attention car il y a risque de pourrissement de la graine si elle n'est pas retirée de l'eau directement après son ouverture.


 

Technique de germination directement dans le substrat :


 

En terre, placer la graine dans un petit pot plastique (en 7x7 par exemple), à environ un demi-centimètre de la surface. Saupoudrer de terre, tasser sans écraser, vaporiser matin et soir jusqu'à l'apparition des deux premières feuilles (les cotylédons). Ensuite, arroser dès nécessité. En fait, l'arrosage ne peut se faire qu'à l'apparition des deux premières feuilles afin de prévenir tout risque d'asphyxie de la graine qui serait retrouvée emportée avec le flux de l'arrosage dans le fond du pot et serait morte.


 

En laine de roche, « décontaminer » le bloc au préalable dans une eau pH 5,5 pendant 24 heures et, ensuite seulement, placer la graine dans le bloc de laine. Vaporiser matin et soir le cube avec une eau pH5,8 de façon à l'humidifier (et non à le mouiller !), jusqu'à l'apparition des premières feuilles. Une fois le bloc de laine de roche rempli de racines, rempoter la plante sans tarder (les racines sont photosensibles et se dégradent à la lumière) dans le substrat sélectionné, sans retirer la laine de roche.


 

Dans tous les cas, l'idéal pour mener à bien une germination est de s'accompagner d'une serre (ou autre système réutilisable dans le cadre du bouturage) afin de garantir à vos semis (plantes issues de graines) une hygrométrie et une température optimale et stable. C'est pourquoi les aérations de la serre devront être fermées pendant les premiers jours de la germination puis ouvertes progressivement les jours suivants, les semis étant très sensibles aux brusques changements climatiques lors de leurs premiers jours.


 



 

A SAVOIR :


 La germination d'une plante débute à la sortie de la première racine et se termine lors de l'établissement du second jeu de feuille de semi. Après, la plante entre en phase végétative.


 

 LE BOUTURAGE :

 Le bouturage ou le clonage d'une plante réclame de l'attention et quelques accessoires, indispensables pour augmenter vos chances de réussite (serre, scalpel ou cutter stérilisé, bouturette aéroponique, hormones de bouturage...). Le principe est de créer, à partir de la tige d'une plante, une autre plante du même code génétique, donc aux mêmes caractéristiques (structure, production florale et goût similaires) que la plante initiale, appelée aussi plante mère.


 

Premiers stades du bouturage


 

  • Préparer un verre d'eau pH5,5

  • Repérer les boutures sur la plante : des branches rectilignes d'une longueur de 8 à 12cm dont la tige est ni trop fine, ni trop large, de façon à ce qu'elle puisse se tenir droite. Cela lui permettra de ne pas épuiser trop d'énergie pour maintenir sa structure externe en vie.

  • A l'aide d'un scalpel ou d'un cutter stérilisé, couper en biseau (de préférence en dessous d'un nœud) la tige sélectionnée et la placer immédiatement dans le verre rempli d'eau. Ceci afin de prévenir tout risque d'infiltration d'une bulle d'air dans la bouture qui lui serait fatale (embolie).

  • Une fois les boutures prélevées, se séparer de toutes les feuilles de la tige sauf les feuilles du sommet, qu'il faut couper à moitié (pour que la bouture sue le moins possible).

  • Laisser reposer les tiges dans un verre d'eau pH 5,5 dans le noir (dans un placard de cuisine par exemple) pendant 6 à 12 heures (étape à ne pas effectuer dans le cadre de bouturage en aéroponie).

  • Remplir un petit contenant d'hormones de bouturage (pas directement dans le flacon d'hormones pour éviter toutes proliférations bactériennes d'une bouture à l'autre) et appliquer les hormones sur le bas de la tige, sur 1 à 2cm.

  • Placer cette même base de tige dans le substrat sélectionné (laine de roche ou terre) et enfermer le tout dans une serre, aérations fermées.

  • Vaporiser, matin et soir, le capot de la serre, le substrat (terre ou laine de roche), la tige et les feuilles avec de l'eau entre pH 5,8 et 6.

  • Veiller à ne pas laisser de flaques d'eau dans le bac de la serre afin d'éviter toute moisissure.

  • Au bout de 5 à 6 jours, commencer à ouvrir les aérations de la serre : une moitié d'aération chaque jour. Pour accélérer l'enracinement, ajouter un stimulateur de racines et d'eau entre pH 5,8 et 6 puis vaporiser.

  • Une fois les aérations complètement ouvertes, entrouvrir le capot de la serre, ventiler progressivement et continuer à vaporiser.

  • Le lendemain, retirer définitivement le capot de la serre et arroser si besoin (ne plus vaporiser pour éviter l'effet « loupe ») toujours avec la solution de stimulateur de racines et d'eau entre 5,8 et 6.

  • Une fois le substrat rempli de racines (pots en terre comblés ou laine de roche laissant entrevoir des racines), transplanter dans le substrat de culture.


 

En laine de roche :


 Il est recommandé de « décontaminer » les blocs dans une eau pH 5,5 pendant 24 heures avant d'entamer les premiers stades du bouturage.


 En aéroponie :

  • Préparer un verre d'eau pH 5,8

  • Prélever les boutures coupées en biseau, d'une longueur d'environ 8 à 12cm, ni trop fines, ni trop larges et les immerger directement dans le verre.

  • Se séparer de toutes les feuilles de la tige sauf celles du haut qu'il faut couper à moitié pour éviter une absorption trop importante dans l'eau.

  • Rincer les billes d'argile dans une eau pH 5,5 et préparer le système de bouturage, propre et rempli d'eau entre pH 5,8 et 6.

  • Changer l'eau du système tous les 5 à 7 jours (eau entre pH 5,8 et 6).

  • A l'apparition de petits points blancs sur la tige (les futures racines !) ajouter un stimulateur de racines à l'eau pH 5,8.

  • Après avoir obtenu un système racinaire convenable, transplanter la bouture dans le substrat sélection avec le panier.


 

A SAVOIR :

Sachant qu'un débutant dans le domaine du bouturage réussira 50% des boutures (90% en système de bouturage aéroponique), prévoir une marge d'erreur pour obtenir la quantité souhaitée.
 

LA CROISSANCE :

Après la germination du semis (plante issue d'une graine), une plante rentre en croissance ou phase végétative dès lors où se constitue son second étage de feuilles après l'apparition des racines. De manière générale, la phase végétative s'effectue sous 18 heures de lumière et 6 heures de nuit, toutes les deux sans interruption.


 Durant cette période la température dans l'espace de culture doit être contenue entre 20 et 25°C et l'hygrométrie entre 50 et 70%.


 EN TERRE :


Surtout en intérieur où l'espace destiné à la culture est limité, il est recommandé de faire de la « concentration de racines ». Le système racinaire étant gourmand, les deux ou trois premières semaines de croissance, il est préférable de faire évoluer les semis ou boutures dans des petits pots (0,75L à 1,3L).


 Dès lors où les racines sont visibles ou sortent du bas du pot, il est temps de rempoter ou transplanter les plantes dans un pot intermédiaire (de 3 à 5L) en prenant soin d'y ajouter dans le fond une fine couche de billes d'argile afin de prévenir tout risque de moisissures (ne pas laisser la terre en permanence au contact de l'eau récupérée par les dessous de pots).


 Durant la « première semaine de vie » des semis ou à l'enracinement des clones (apparition des petits points blancs le long de la tige), et suite aux rempotages (durant deux ou trois arrosages consécutifs à la dose maximale), il est conseillé d'arroser les plantes avec une solution riche en stimulateur de racines (sans engrais). Cela permet de pallier au stress subi par le système racinaire (photosensible) et d''aider la plante à prendre position dans la » nouvelle terre ». De plus, il faut savoir qu'au cours d'une culture, une plante peut être transplantée deux à trois fois maximum.


 L'arrosage d'une plante doit se faire à partir du moment où les premiers centimètres de terre sont secs. Il s'effectue de manière lente et uniforme sur l'ensemble du pot, et s'arrête lorsque l'eau s'échappe du pot. Une solution ajustée au pH 6,4 (entre 6,2 et 6,6) et enrichie en azote (N), macro-nutriment essentiel durant la phase végétative (engrais de croissance), peut être apportée dès la deuxième semaine de la plante suivant la fertilisation de la terre sélectionnée.


 EN HYDROPONIE :


 Dans le cadre de la culture hors-sol (billes, laine de roche,...), il existe deux types de cycles d'arrosage : l'un est permanent et concerne les systèmes hydroponiques « flux et reflux » évoluant sur la base de billes d'argile (pas de phénomène de saturation). L'autre s'apparente aux tables à marée, alimentées par cycle (1 à 6 montées des eaux sur une journée d'éclairage) et reposant sur des billes d'argile, de la laine de roche ou de la fibre coco. La durée des marées est variable en fonction de la capacité de saturation du substrat choisi et le volume d'eau envoyé.


 Pour un développement optimal des plantes au cours de la phase végétative, il est recommandé de changer son réservoir de solution tous les 5 à 7 jours. L'eau contenant déjà des éléments nutritifs, seul un stimulateur de racines et un stimulateur de croissance pourront être rajoutés au pH ajusté entre 5,6 et 6. Ensuite, l'engrais de croissance peut être apporté à dosage progressif.


 

Stades

Valeur d'EC

PH

Cycle lumineux

Germination

Bouturage

0,8  1,0

5,8

18h de lumière

6h de nuit

Phase végétative

1,0  1,4

5,8

18h de lumière

6h de nuit


 LA FLORAISON :


Le cycle de floraison repose sur une durée continue d'éclairage de 12 heures de jour et de 12 heures de nuit. Ce cycle doit être impérativement respecté afin de ne pas stresser les plantes (« flashage ») et de ne pas les relancer en croissance. De plus, il faut savoir qu'une plante ne se mettra à fleurir qu'une à plusieurs semaines après le passage en cycle de floraison. C'est justement pendant la préfloraison que la plante nécessite encore un apport conséquent en azote (engrais de croissance) jusqu'à l'apparition des premières fleurs. Là, la plante passe en « floraison déclarée » et ses besoins reposent essentiellement sur deux autres macro-nutriments : le phosphore (P) et le potassium (K).

Pour une floraison optimale, la température de l'espace doit être limitée entre 20 et 25°C et l'hygrométrie entre 45 et 50% (pour éviter toute moisissure au niveau des fleurs ou des fruits).


 EN TERRE :

Lors du passage en « cycle 12/12 », il est conseillé de transplanter les plantes dans leurs pots définitifs (de 7 à 30 litres) suivant la taille des plantes désirées, la durée de leur floraison et le type d'engrais (minéral ou organique) utilisés, en n'oubliant pas de tapisser le fond des pots avec des billes d'argile. Pour les 2 à 3 arrosages consécutifs, le seul apport d'un stimulateur de racines (pH entre 6,2 et 6,8) est recommandé pour limiter le stress subi lors du rempotage. Ensuite, suivant la gamme de fertilisants employés, l'engrais de croissance doit être continué jusqu'à l'apparition des premières fleurs.


 A la « floraison déclarée », l'engrais de floraison, riche en phosphore et potassium, est progressivement apporté et ajusté dans une solution au pH 6,8 (entre 6,6 et 7). Pour accroître la production florale ou la fructification des plantes, il est recommandé d'ajouter à cette base d'engrais un stimulateur de floraison.


 Finalement, pour les plantes destinées à la consommation, un rinçage (uniquement l'apport d'eau pH 6,8) interviendra les deux ou trois semaines avant la récolte afin de retirer toute trace d'engrais dans le produit fini. Le jaunissement des feuilles est signe d'un bon processus de rinçage. Après cela, bon appétit !


 EN HYDROPONIE :

Comme la culture en terre et suivant la gamme d'engrais choisis, le passage à l'engrais de floraison ne se fait qu'à l'apparition des premières fleurs. Ainsi, l'engrais de croissance est à poursuivre durant la préfloraison (environ 10 jours).

Pour optimiser les rendements, un renforceur de floraison (PK 13/14 par exemple) ou un stimulateur de floraison (Top Max par exemple) sont à prévoir à la « floraison déclarée » en plus de la base d'engrais de floraison (pH compris entre 5,8 et 6,) dont le dosage est croissant.
 

Stades

Valeur d'EC

PH

Cycle d'éclairage

Préfloraison

1,4  1,6

5,8 – 6,2

12h de lumière

12h de nuit

« Floraison déclarée »

1,6  2,2

5,8 – 6,2

12h de lumière

12h de nuit

Rinçage

La plus proche de 0

5,8 – 6,2

12h de lumière

12h de nuit


 

Contrairement aux stades de croissance et de floraison où les changements de solution sont à effectuer tous les 5 à 7 jours, le rinçage nécessite un changement tous les 2 ou 3 jours, uniquement avec de l'eau au pH ajusté entre 6 et 6,5. Ce stade de rinçage s'effectue les deux dernières semaines avant la récolte.